Batu Caves | 270, 271, 272...

Après quelques jours plutôt festifs, je retourne peu à peu à ma quête d'aventures et de découverte. Incontournables de la cité, aujourd'hui je me rends aux Grottes de Batu ! Il faut avouer que jusqu'alors, KL m'était un peu apparue comme une petite soeur jalouse de Singapour, engrainée dans une course folle au business et dont le seul patrimoine réside dans ses tours. Mais cette petite excursion redonne un air (fraichement) culturel à mon voyage.



KL | L'IndoSingapourienne

A l'instar de Jakarta, je m'attendais à trouver dans la capitale Malaysienne, un condensé de culture et d'histoire. En voyant le nombre important de touristes, notamment Européens, je me dis que cette ville doit avoir quelque chose à offrir au Monde. Mais depuis mon entrée en Malaisie, j'ai ce sentiment que le pays est quelque part entre l'idéal Singapourien et l'émergente Indonésie. Ses tours Petronas en sont la flagrante représentation, avec ce fameux pont qui représente la jonction entre le passé et le futur. Et mon arrivée à KL ne fait que confirmer ce sentiment. Les nombreux buildings - qui ont à peine plus de 20ans - marquent l'ambition et la compétition avec Singapour, quand au pieds de ces tours on retrouve des attitudes mercentiles, des infrastructures, un style de vie plus proche de celui de l'Indonésie. Bien sûr, les deux pays n'ont que des points communs dans la forme, puisque dans le fond la Malaisie est un melting pot asiatico-oriento-européen !


KL | La Nocturne !

Me voilà désormais en partance pour Kuala Lumpur (ou KL pour les intimes!). En ma compagnie, John que j'ai rencontré quelques jours plus tôt à Melaka, et que j'ai appris à découvrir autour de quelques bières du Hard Rock Café. Plus que le bus, ce soir nous partagerons même une chambre d'hôtel, puisque je rejoins mon hôte de KL demain soir ! Après 2h30 de voyage dans ce bus bien plus confortable que ceux que j'avais testé jusqu'alors, nous arrivons enfin à KL Sentral. Et puisque nous sommes en pleine saison des pluies, quoi de mieux qu'une grosse averse avec des éclairs pour nous accueillir ?..


Melaka | J'allais oublier... ♥

En voyant ce que j'ai écrit sur Melaka, je me rends compte que j'ai surtout parlé d'Histoire et de coutûmes. Mais Melaka est tellement plus que ça et j'allais donc en oublier l'essentiel ! Bien sûr il y a l'Histoire et ces siècles de conflits entre les différents colonnisateurs. On en voit aujourd'hui l'héritage qui rappelle d'ailleurs les évênements et la lutte pour liberté, comme pour ne jamais oublier et surtout, ne jamais recommencer.

 

Mais le Melaka d'aujourd'hui est un Melaka en fleur, en vie, un Melaka qui respire la créativité au travers de ses habitudes ! Et j'allais oublier de vous parler de ça !

Melaka | L'Eurasiatique

Je savais que Melaka était une ville historique, mais je n'avais pas mesuré l'impact de l'Histoire. L'architecture, les traditions, les cultures, les Malaquais eux-mêmes... Si la rivière qui était destinée au commerce est aujourd'hui destinée aux mini croisières de touristes, les stigmates de l'Histoire se notent aujourd'hui au coeur de la ville. A tour de rôles, les Chinois, les Portugais, les Hollandais, les Britanniques, les Japonais ont apposé leurs marques et ont fait ce que Melaka est aujourd'hui.



Melaka | Be my Guest (House)

Dans mon petit voyage, pas facile de se (re)poser très longtemps. Si j'ai fait le choix de séjourner chez l'habitant la plupart du temps, ici la pratique n'est pas vraiment répandue. Alors à moi la découverte de la vie en Guest House ! Malacca, Melaka, Malaca - qu'importe l'époque (post)colonialiste que vous choisissez pour écrire le nom de cette ville - sera donc mon point de chute pour ces prochains jours. Pas rassuré à l'idée de quitter Kulai sans savoir où aller, les Malais sont nombreux à me dire de ne pas m'inquiéter et que je trouverai rapidement en arrivant sur Jonker Street (la rue des gentlemen). Soit, c'est parti pour Melaka !



JB | Mariage Malais

Avant de nous rendre au mariage, nous passons récupérer Eddy, KiKi et Isaac. Ils sont les amis des mariés et se sont coordonnés pour s'habiller de façon uniforme, à l'image du boys band qu'ils formaient lors de leurs études, dont ils ont partagé les bancs avec la mariée.


Si je n'ai pas d'habits de cérémonie, les mariés qui sont des amis d'amis semblent n'y voir aucun problème à ce que je vienne en jean. Pour rien, je ne râterais cette toute première cérémonie de mariage Malais. Bien entendu, il n'est pas question de la cérémonie du mariage, mais seulement de la réception ouverte aux amis des mariés, durant laquelle les mariés retrouvent leurs proches et leur partagent un moment de convivialité.

Linggiu | Pause cascade

Comme je l'avais dit, la journée est quelque peu rempli. Au programme, un petit plouf dans la cascade non loin de Linggiu, avant de rejoindre Johor Bahru pour retrouver les amis d'AZ et nous rendre à un mariage Malais. Maillot de bain, serviette, appareil photo, nous sautons dans la voiture et partons pour une cascade, non loin de là. Je dois avouer que cette cascade est quelque peu différente de celles que j'ai pu voir en Indonésie. Plus touristique, le site est organisé en resort plus qu'en site naturel où se perdre un jour ensolleillé.



Linggiu | Ma vie au village

Lorsque le week-end arrive, AZ aime se rendre dans le village dont il est originaire : Linggiu. Au cours de mon voyage, j'ai pu noter à de nombreuses reprises le lien fort qui unie les différentes générations d'une même famille. Parfois, ce lien est si fort qu'il devient impossible de s'émanciper trop loin du foyer, notamment pour des raisons de solidarité avec les générations plus anciennes. Mais pour l'heure, direction Linggiu pour une immersion dans la campagne malaisienne.



Kulai | Back to school !

Aujourd'hui, c'est vendredi. Et le vendredi, c'est le jour où l'on se rend à la mosquée du village entre croyants. Puisque je ne suis pas vraiment musulman, je laisse AZ et ses étudiants se rendre à la cérémonie et m'en vais errer dans les allées des malls. La saison des pluies a commencé et c'est peut être le meilleur compromis que je pourrais faire, ici, pour cette journée. Malgré la proximité avec Singapour, les prix des boutiques me paraissent très bas et je me prête vite à imaginer qu'en Singapourien, je viendrais sans doute ici pour y faire mes emplettes. En revanche, le WiFi n'est pas une priorité des commerçants ici. Je me retrouve donc "contraint" de me rendre au Starbucks, où je poursuis la rédaction de mon blog, avant de rentrer dans la maison d'accueil où je séjourne...


Ah oui, je crois que je ne vous l'ai pas dit ! Mais l'endroit où je séjourne est une école pour enfants handicapés, notamment en ce qui concerne l'audition. Comme beaucoup d'enfants d'Asie du Sud-Est, un blanc occidental est pour eux une source de curiosité. A mon retour du mall, je me rends donc au self où dînent quelques étudiants. Si l'envie n'était pas vraiment de les couper dans leur repas, Calvin - l'un des étudiants - entame une conversation avec moi. Petit hic ? Je ne signe pas. Le clavier de son téléphone fera donc office de langue d'échange. Je dois avouer que cette conversation et ces étudiants me touchent. J'aimerais leur partager ce que j'ai vécu, ce à quoi ressemble l'Europe et découvrir qui ils sont. Mais à la langue se rajoute la barrière de l'audition. L'un d'eux me partage qu'il entend un peu et me montre son lecteur de musiques, comme pour me faire comprendre qu'il y porte un grand intérêt. Si à l'inverse de lui je n'ai pas de titres des One Direction, je file chercher mon lecteur pour lui transférer quelques unes des musiques qui accompagnent mon voyage. Tous ces échanges - si courts soient ils - sont pour moi une bouffée d'air frais. J'espère que ces jeunes auront la chance de découvrir ce que le monde a à leur offrir lorsqu'ils grandiront. Ils le méritent.

#Geoffrey

Kulai | L'immersion

Faire du couchsurfing en Malaisie me paraît un peu plus compliqué qu'en Indonésie. Si j'avais eu la chance de pouvoir choisir mon hôte, ici la tendance est plutôt inversée. Voilà comment j'ai atterri à Kulai plutôt que Johor Barhu. Si j'étais quelque peu sceptique à l'idée de me rendre dans ce village dont je n'avais encore jamais entendu le nom, ce que j'y ai vécu a fait de ces quelques jours une belle entrée en matière en Malaisie.



Singapour | Art, Tea, Fish ♥

Si quelques évênements ont chamboulé mon séjour à Singapour, me voilà déjà bientôt sur le départ. On m'avait dit que 3 jours étaient bien suffisants pour découvrir la ville. Mais je crois que bien au delà de la ville, il en faut beaucoup plus pour découvrir l'âme de ses habitants. Après quelques rendez-vous personnels qui ont pris beaucoup de temps, je tente de profiter de mon dernier jour avant de continuer mon voyage en Malaisie. C'est là - sur Ochard Street - que je fais la connaissance de Wayne (ou Matthieu de son nom français). Il est un de ces artistes singapouriens, amateur de culture et de jeux vidéos. Intéressant !


Singapour | Chinapour

Xiang me l'avait bien dit, Singapour est principalement composée de chinois issus de l'immigration. Dans mon questionnement, je repense à ce que me disaient les indonésiens à propos des chinois. Peut être qu'ils se sont installés ici - ancien village de pêcheurs - car cette terre était l'une des seules où leur présence ne faisait pas l'objet de discordes. En tous les cas, s'il y a bien un endroit où je vais trouver une culture et une âme à cette ville, c'est là où tout à commencer : Chinatown !


Singapour | Plein la vue !

Il faut avouer que mon séjour à Singapour a quelque peu mis en standby mon côté backpacker ! Je profite du confort de vie pour me reposer et recharger mes batteries. La matin dans la piscine, l'après-midi en ville, voilà mon nouvel équilibre.


Aujourd'hui, direction Marina Bay (et oui, il faut bien!). Mais l'envie de toucher les arbres artificiels où de prendre un verre en rooftop est assez proche de zéro. Qu'importe, j'en profite pour faire un tour de baie.


Singapour | Le Petit Jardin

J'ai peut être été un peu froid avec Singapour. Aujourd'hui, je vais donc essayer d'aller me perdre dans la ville, pour croiser quelques habitants et m'imprégner de leur quotidien. Puisqu'il me faut un point de départ, je file donc au jardin Botanique (non loin de l'Ambassade de France). Rien de plus pur que la nature !


Singapour | Ville de grands

La transition entre l'Indonésie et Singapour n'a pas été la plus évidente. D'un côté, il y a le folklore, la culture, l'Histoire, les traditions, les coutûmes. De l'autre, il y a le travail, le business, les marques, la compétition. Si je suis arrivé dans la ville la plus prisée d'Asie du Sud-Est, ce n'est pas la différence en termes de prix qui semble m'affecter le plus... Avant d'y apposer mon impression, je vais tout de même essayer d'en connaître un peu plus sur cette fourmilière ! Nous sommes en novembre et la ville met déjà en place les décorations de Noël, cette année sous le signe du film d'animation Le Petit Prince. Voilà déjà un point positif et intérêt que je partage avec cette ville ! Mais du film, je n'ai pour l'instant reconnu que sa ville. La ville des grandes personnes...

 

Jakarta | La Batavia

Dans ma découverte de Jakarta, je me rends au Vieux Port. S'il pourrait paraître banal, il relate également l'Histoire du développement de la vieille ville. Aujourd'hui, il n'est utilisé plus que pour les transits domestiques, mais il a été un point de départ de la colonnisation hollandaise. Lorsque ceux-ci sont arrivés, l'anecdote dit qu'ils ont commencé à construire des murs sur cet espace, expliquant aux Indonésiens qu'ils étaient destinés à empêcher les animaux sauvages d'entrer. Mais peu à peu, les hollandais ont fini par y placer des canons et assiéger la ville, qui devint alors Batavia.

 

Jakarta | La nouvelle

A l'instar de l'Indonésie indépendante, Jakarta est devenue cette ville puissante en seulement quelques années. En rejetant tout héritage hollandais, elle a pris une voie plutôt singulière et tient à s'affirmer avec sa propre identité. Son symbole en est pour moi le reflet même. Cette haute tour qui surplombe la ville - comme le ferai un mirador - siège au milieu d'une aire publique où tout a été repensé. Sans histoire propre, mais pas sans signification, cette tour s'affirme comme un symbole de force et de solidité dans le temps. Mais Jakarta aurait elle terminé sa crise d'adolescence ? Pas sûr si l'on en croit son développement actuel.


Jakarta | Musée national

Si le premier essai ressemblait plutôt à un tour de chauffe, aujourd'hui je m'en vais avec une idée bien précise en tête : Faire un tour de ville à l'aide du Double Deck Bus City Tour mis en place gratuitement par la ville, poursuivre avec les musée et monument nationaux, pour enfin terminer par le quartier des affaires, d'où je reserverais mon chauffeur pour rentrer. Cette fois, Jakarta ne m'aura pas ! ^^


Jakarta | La Dominante !

Voilà ma dernière étape de ce voyage en Indonésie. Bientôt un mois que je visite ce pays en me demandant à quoi pourrait bien ressembler cette ville capitale. J'ai la chance d'arriver dans la ville un dimanche matin, alors que la plupart des Jakartais est encore à Bandung pour profiter du week-end. J'expérimenterai le dense traffic un peu plus tard, pour l'heure direction un café/restaurant du quartier des affaires, où nous rejoignons une petite communauté de voyageurs-bloggers. Une réelle opportunité de pouvoir échanger nos différentes expériences et d'enrichir la mienne de toutes leurs connaissances en matière de voyage. J'apprends d'ailleurs, lors de cette rencontre, le fait assez surprenant que mon livre préféré - Le Petit Prince - bien que français, fait l'objet d'une exposition permanente en Corée du Sud, au Japon et à Marrakech. Les petites anecdotes et les bons conseils se multiplient, je crois que l'adage qui dit qu'il est difficile de s'arrêter lorsqu'on commence à voyager prend désormais tout son sens.


Mais le temps (comme toujours) passe bien trop vite et il est l'heure de se rendre au dernier étage de Pramuka City, où je séjourne. Une fois les sacs déposés, je file sous la douche (en accord avec ma nouvelle routine d'une douche par demie-journée) et tourne les yeux en direction de la ville, où le spectacle urbain peaufine cette belle journée.



Bandung | Little P[AA]ris ?

Je dois l'avouer, je t'avais peut être un peu jugé hâtivement. Je pensais de toi que tu ne satisfaisais pas ta réputation de ville historique et que tu t'étais vouée à rayonner dans le seul monde des affaires. Mais la seule visite de ta rue AA (comprendre Asia-Afrika) a su me faire changer d'avis. Si j'ai râté la conférence qui a eu lieu cette année sur le thème, je vais profiter de mon passage dans le coin pour faire un petit tour par le musée que tu dédis à cette relation qui a changé les rapports de forces du monde économique.

" Let a new Asia and new Africa be born. " 

Purwokerto | Waterfall in love

Coucou petit imprévu ! Car oui, il faut bien avouer que c'est le nom qui te scie le mieux. Semarang était ma favorite, mais c'est toi que j'ai choisi avant de me rendre à Bandung. Mais je dois dire que je ne regrette pas du tout ce choix et que j'ai découvert une ville qui me confine dans l'idée que la partie Ouest de Java est sans doute celle qui m'attire le plus.


Hier encore je ne savais pas que je viendrai, mais Ramset (de son petit surnom) a été celui qui a tiré mes cartes. Il est encore 17h que je n'ai pas quitté Puworejo, mais Weni me dit que le bus ne mettra pas plus de 2h à rejoindre Purwokerto... 4h plus tard, j'arrive enfin. Heureusement, lorsqu'on est un bullet (comprendre, un touriste occidental), il est difficile de trouver le temps à l'ennui. Un premier indonésien s'est assis proche de moi pour une partie du voyage, en tentant d'avoir un semblant de discussion ponctuée par des "no way englis me" avec une cigarette à base de papier à écrire. Le deuxième était plus furtif et ce qui l'intéressait était de savoir d'où je venais, où j'allais et si j'étais encore mineur. Enfin, la troisième avait plus le profil d'une maman. Dans un anglais toujours aussi approximatif, elle tente de faire connaissance entre deux nuages de fumée. Je lui explique mon périple, qui je suis et le fait que je ne parle ni javanais ni bahasa. C'est là que le cours commence, comme pour l'assurer que je trouve comment communiquer si jamais je me perds. Sans savoir ce que celà signifie, je commence alors à apprendre des phrases en bahasa à la pelle...

Jogja | Candi Borobudur

Aujourd'hui je te visite enfin, toi le grand temple du Kedu, jardin de Java ! Tu faisais partie des sites incontournables que je voulais voir avant de quitter l'Indonésie, et voilà que j'y suis. Après une petite pause dans les hauteurs de Kalibiru, je me dépêche pour venir contempler ta beauté. Mais ta beauté a un prix : 240'000 roupies. Qu'importe, billet en main je poursuis mon chemin. D'ailleurs, ce chemin bordé de parcs modernes est un vrai contraste avec l'authenticité que je te prête. Peut être est-ce le tourisme de masse qui a cherché à polir tes bords. M'y voilà ! Clic ! Clac ! C'est partie pour une nouvelle séance photos.


Jogja | 1,2,3, Police !

Vous voulez savoir comment je me suis perdu dans la banlieue de Yogyakarta, pour atterrir sur le mausolée des rois Mataram, avant de rejoindre Malioboro Street dans l'espoir de voir le palace du Sultan, mais que j'ai fini au poste de police ?


Jogja | Candi Sewu

En venant visiter les temples de Prambanan, je ne pensais pas qu'un temple pouvait en cacher un autre. Mais lorsque je quitte le site de Prambanan pour rejoindre la sortie, à peine après avoir rendu mon sarong que j'aperçois des panneaux indiquant la présence d'autres temples (mais Boudhistes et non plus Hindu). Le premier est celui de Lumbung, encore en pleine restauration. Le second (et le plus petit) est celui de Bubrah, mais sa restauration est trop importante pour admirer cet ensemble. Enfin, le troisème est celui de Sewu, un temple Boudhiste qui me laisse alors sans voix, d'autant plus que je suis seul sur les lieux.

Temple de Lumbung

Temple de Sewu

Jogja | Candi Prambanan

Si Jogjakarta (ou Jogja) était une ville plus proche du site, j'ai choisi de séjourner à Surkarta (ou Solo), moins fréquentée des touristes. Il me faut donc environ 1h30 pour rejoindre le site en bus. Autant dire que c'est la première fois que je prends le bus en Indonésie, et quelle expérience ! Ici, il n'y a pas vraiment d'horaires et les arrêts de bus sont parfois inexistants. A vous de les trouver ! Et si vous croyez que trouver l'arrêt de bus est le plus difficile, essayez de monter dedans lorsqu'il vous prend en marche, sur le bord d'une nationale... L'ambiance de l'avant voyage se veut d'elle même avec les coups de klaxons à répétition. Si la propreté n'est pas à l'ordre du jour et que le tout-fils-apparents est complémentaire aux pièces manquantes du tableau de bord, la seule chose vraiment préoccupante est de savoir si vous arriverez à bon port sans rouler sur un scooter. L'ambiance du voyage est - quant à elle - assurée par les vendeurs de nourritures et les troupes de musiciens successives qui usent de leur plus beaux yukulélés, maracas et autres instruments folkloriques. Bref, après cet épique voyage, j'arrive sur une nouvelle nationale, celle qui borde le temple. Il faut marcher une centaine de mètres avant de trouver l'entrée des locaux et "l'entrée internationale" (à savoir, celle où l'on paye 250k au lieu de 50k parce qu'on est "international" ...). Et m'y voilà....


Solo | Wayang Orang

Avez-vous déjà vu...un spectacle de marionnettes, sans marionnettes ? Le Wayang est une tradition populaire que l'on trouve sur les îles de Bali et de Java. Ce dernier consiste originellement en un spectacle de marionnettes, souvent fabriquées à base de cuir d'animaux (Est de Java) ou de bois (Ouest de Java) pour raconter les histoires de l'Indonésie (et notamment ce qui touche à l'Hindouisme et au Bouddhisme). Mais ce soir, ce ne sont pas des marionnettes que je vais voir jouer, mais des artistes d'Etat - en représentation hebdomadaire, au théâtre de Solo. On appelle ça, le Wayang Orang. Avant que le spectacle ne commence, il m'est raconté que la violence y a souvent une place centrale, mais que son expression est artistique. Aussi, sans savoir si c'est le cas ici, la tradition veut que chacun sache interpréter tous les rôles, ceux-ci n'étant attribués que quelques heures avant leur passage sur scène.


Solo | Train Train

Si en France je mets 2h pour rejoindre Paris, j'ai mis environ 7 heures pour parcourir les quelques 270 kilomètres qui me séparaient de Surakarta (ou Solo, pour les intimes). Et en Indonésie, pas de ménagement pour la classe éco. Les passagers arrivent 1h avant le train, passent deux check points et les places sont rigoureusement attribuées. C'est ainsi que je me suis retrouvé à la place 4B, du wagon N°1 ... enfin jusqu'à ce qu'une femme ait aussi la même place que moi ...

Gare de Surakarta

Batu | La petite pomme

Dans ces folles aventures, rien ne vaut un petit moment de détente. Alors après cette petite excursion au Mont Bromo, Laura, son hôte Amalia, Eko et moi nous rendons dans la (petite) ville de la Pomme ! Et non, il ne s'agit pas de New-York mais bien de Batu, là où l'on cultive de la pomme en veux-tu en voilà...


Malang | Mount Bromo

Il est à peine minuit lorsque nous quittons Malang pour rejoindre les hauteurs de Mont Bromo à l'aide de notre Jeep. Les Indonésiens s'accordent à dire que le levé du soleil y est le plus spectaculaire de tout Java Est. Ni une, ni deux, Laura et moi nous sommes rendus sur place pour vérifier par nous mêmes...


Bien qu'il ne soit qu'à une 50aine de kilomètres, il faut compter environ 3 heures pour rejoindre le site. Très vite, nous comprenons l'intérêt d'y aller en Jeep lorsque nous arrivons dans les chemins sinueux de montagne, qui par la même occasion redonnent un air d'aventure à notre virée.

Malang | Rainbow Waterfall

A peine après avoir terminé mon Cap Cay, je prends la route pour Malang en compagnie de Laura, que je viens de rencontrer. Malang est la ville où les habitants de Surabaya aiment se relaxer le temps d'un week-end. Au delà de sa (relative) proximité avec le Mont Bromo, il faut avouer qu'en parcourant la ville, tout paraît un peu plus moderne, plus propre (et moins peuplé) que ce que j'ai connu jusqu'à présent. Le trajet m'aura permis de mieux découvrir Laura, avec qui le rendez-vous pour partir à la découverte du Mont Bromo est déjà fixé !

Il est environ minuit lorsque nous arrivons à Malang. Je me rends donc rapidement dans la colocation de garçons chez qui je reste quelques nuits. Majoritairement de Sumatra, ils sont venus dans cette ville pour étudier à l'université Islamique, dans des champs différents (éducation, littérature, commerce). Mais pas le temps au repos, dès la première heure Arian et moi nous rendons au pieds de la cascade de la veuve.

Entrée du site de Coban Rondo 

Surabaya | French Touch !

En cherchant quelques centres d'intérêts à Surabaya, j'ai fait la connaissance de Lita qui m'avait rapidement parlé des cours d'anglais qu'elle donne à des élèves de collège et de lycée. Intrigué par son activité, nous abordons rapidement l'idée de parler de la France à ses élèves. Mieux, l'idée que je vienne à leur rencontre pour échanger avec eux. Séduit par cette idée, je me propose donc de les rencontrer ce dimanche pour que nous puissions discuter de ce pays que j'aime.


Au delà de l'anecdote plutôt hasardeuse que je raconte à la fin de cette article, ce temps d'échange avec les élèves indonésiens m'a vraiment permis de ressentir la méconnaissance des réalités occidentales, malgré la curiosité que ces jeunes ont pour le monde.

Surabaya | Grande Mosquée

En venant en Indonésie, je savais qu'à l'exception de Bali, j'entrerais en terre musulmane. J'ai donc profité de mon passage à Surabaya pour me rendre à la Grande Mosquée Nationale de la ville. Autant avouer que c'était la première mosquée que je visitais un lieu sacré de l'Islam, parmi les plus grandes de Java Est.

Grande Mosquée Nationale de Surabaya

Surabaya | Les héros !

De passage à Surabaya, je ne pouvais pas passer à côté du monument des héros qui rappelle le conflit meurtrier de Novembre 1945, durant la bataille de Surabaya. S'il est fermé lors de ma venue, il m'est expliqué l'histoire de l'indépendance de l'Indonésie.

Soekarno (1er Président d'Indonésie)
et Hatta (Vice-Président d'Indonésie)

Surabaya | Pause cigarette

Alors qu'une partie grandissante des politiques occidentales luttent contre les méfaits du tabac, ici un paquet de cigarettes ne coûte pas plus de 1€. Malgré la présence d'images censées dissuader les fumeurs, l'important branding fait de la part des cigarettiers refait vivre l'image du fumeur, telle qu'elle était à ses débuts. C'est à dire, celle d'une personne forte, populaire et singulière. 


Surabaya | La méconnue

Après avoir profité longuement des richesses de Bali, me voilà parti pour l'île de Java. A la surprise de beaucoup d'indonésiens, je commence ce nouveau périple par un stop dans la ville de Surabaya. Beaucoup m'avaient dit que je ne trouverais pas grand chose dans cette ville, mais j'ai tenu à m'en faire ma propre opinion. Et les premiers pas sont concluants !


Bali | Pura Ulun Danu

Autre temple, autre découverte. Le temple d'Ulun Danu est situé au bord du lac Beratan, dans le nord de Bali. C'est d'ailleurs ce qui lui offre ce caractère assez unique. Cela me pose la question du caractère central et sacré de l'eau pour les temples que j'ai visité jusqu'à présent...

Ce jour là, je dois faire face à quelques problèmes bancaires, car les liaisons internationales sont interrompues. Il me reste moins de 100'000 roupies et ma journée vient à peine de commencer. Mais je prends mes tickets et décide de profiter de ce temps qu'il m'est donné à Ulun Danu.


Bali | Retour aux sources

Aujourd'hui, je pars à la découverte de la partie nord, où les villages ont conservé une certaine authenticité et un charme propre à Bali ! Chauffeur booké, circuit validé, je suis fin prêt à en reprendre plein les yeux. Après environ 2h de route, nous arrivons enfin sur le site perdu des trois cascades de Git Git. Perdu, c'est ce que les guides ont bien vu lorsqu'ils m'ont vu débarquer sur le semblant de parking qui sert d'entrée du site. A peine sorti de la voiture, l'un d'entre eux se charge de me conduire à l'entrée de Git Git en toute bienveillance. C'est là que la subtilité commence et que je m'apprête à payer 10 fois le prix que j'aurais du payer...


Bali | Pura Tirta Empul

Il existe tellement de temples à Bali que mon court séjour ne suffira pas pour tous les visiter. Mais je pars aujourd'hui à la découverte du Pura Tirta Empul. Il est le premier temple que j'ai vraiment exploré, ce qui m'a donc valu de porter le fameux sarong pour cacher mes jambes en respect des traditions hindous.


Ce temple a été creusé directement dans la falaise qu'il habite, avec un style classique aussi dit Candi, en rapport à Shakti qui est dans la mythologie hindous une divinité représentant la force, la puissance et le pouvoir. Ce style est très répandu dans les temples bouddhistes de Java, mais adoptent d'autres caractéristiques telles que la présence de stupas. J'observe à Tirta Empul que les gargouilles rattachées symboliquement à la protection des divinités sont nombreuses.


Bali | Terrasses rizicoles

Le riz est la base d'alimentation des populations d'Asie du Sud-Est, mais aussi la céréale la plus consommée au monde. Je me devais donc d'aller vagabonder sur l'une des nombreuses terrasses rizicoles de Bali.

Plant de riz

Sur une route entre Kuta et Ubud, je me rends compte que quelques personnes descendent le long d'une voie rapide qui donne accès à un ensemble de terrasses. Je décide alors de marquer un arrêt pour suivre le mouvement et prendre quelques clichés de ce que je vois. A ce moment, la circulation est très dense et la route ne se prête pas à être traversée, mais ce que j'y trouve en valait bien la peine.

Entrée du site rizicole

Bali | Organiquement Luwak

Made m'avait demandé si je serais intéressé de tester les thés et cafés organiques de l'île, dont notamment le célèbre café de Luwak. Sur le retour d'Ubud, nous faisons donc un détour par Satria Agrowisata pour partir à la découverte de nouvelles saveurs ! Agrowisata signifie agrotourisme en bahasa, voilà donc un nouveau mot que j'apprends aujourd'hui.

Mais alors qu'est ce que ce fameux Kopi Luwak ? Pour les balinais et beaucoup d'amateurs de café, il est le meilleur qu'on puisse trouver...ainsi que le plus cher au monde. Mais alors le Luwak, c'est quoi ? Et bien c'est ce petit animal qui ressemble grossièrement à une loutre (en plus joli) ! Au moment de la photo, nous sommes en pleine après-midi où il est habitué à dormir, mais il a du sentir notre présence. Il ouvre les yeux quelques instants, puis se rendort paisiblement. Je suis chanceux, merci petit Luwak !

Luwak en plein réveil

Bali | Singeries sacrées

Aujourd'hui, direction Ubud pour visiter la célèbre réserve naturelle, appelée aussi "Foret sacrée des singes" ! On y dénombre pas moins de 200 macaques (et autant de touristes). Je crois que c'est sans doute la bas que j'ai croisé le plus de français, dans l'ensemble de mon séjour à Bali. On pourrait penser que les singes sont tenus en captivité dans cet espace, mais bien au contraire ils y sont très libres et font partie de la vie du sanctuaire, autant que de celle de la ville.

Entrée de la Foret sacrée des singes, Ubud

Ici, les consignes sont plutôt claires. Le touriste a le droit de repartir avec des souvenirs du lieu, tant qu'il respecte la liberté des macaques. On retrouve quelques consignes de sécurité avant d'entrer dans la réserve, qui servent surtout à prévenir toute réaction malencontreuse. Par exemple, il est ainsi fortement déconseillé de donner de la nourriture - autre que les bananes vendues à l'entrée - ou de regarder fixement les macaques dans les yeux. Il faut avouer que leur réaction est assez imprévisible, et les quelques cris  de visiteurs en témoignent.